Pour faire suite aux précédents textes sur le sujet des caprices chez les enfants.
Les adultes confondent souvent les mots caprices, désir, manipulation avec un véritable besoin. Où les parents ne sont pas conscients que le cerveau des tout-petits est émotionnellement immature.
Ce qu'il y est tout d'abord important de comprendre, est que le cerveau supérieur des jeunes enfants est très peu déve...loppé. Ils ne sont pas capable d'inhiber leur réflexes primitifs, comme courir, grimper, crier, sauter, etc.
Un enfant peut rarement mettre des mots justes sur ce qu'il ressent. Il se met donc à hurler ou pleurer afin de libérer les tensions accumulées. A ce moment, les enfants ont bien plus besoin d'être écoutés que d'être punis.
La communication et la reconnaissance des émotions est souvent ce qu'il y a de mieux à faire dans ces moments. Il apprendra ainsi à gérer progressivement ses émotions, à les identifier et à les exprimer d'une manière convenable.
''Un comportement trop autoritaire, par exemple, peut stimuler les systèmes primitifs de ses cerveaux reptiliens et mammalien qui génèrent la colère et la peur.''
''Les crises de colères sont des moments idéals pour ''modeler'' le cerveau d'un enfant. En effet, si on aide un enfant à gérer ses tempêtes émotionnelles, cela lui permet d'établir les voies de communications cérébrales qui lui serviront plus tard à bien gérer le stress et à avoir confiance en lui.''
''On aurait tord de penser qu'un accès de rage n'est d'une tentative de manipulation''.
Les colères ne sont pas toutes des luttes de pouvoir entre parents et enfants. Les enfants tendent bien souvent de nous passer un message. Leur colère est une expression bien réelle de leur souffrance émotionnelle incomprise. Bien souvent, la reconnaissance de cette émotion par les parents est suffisante pour calmer l'enfant.
Par exemple, plutôt que de dire à l'enfant: Tu veux toujours tout avoir!! J'ai dit non!!
Nous pouvons reconnaître le désir: Oui, je comprend que tu voudrais avoir ce jouet, il semble bien intéressant.
On reconnaît l'émotion de l'enfant. La crise de colère peut parfois être éviter en changeant ainsi notre attitude vis-à-vis l'enfant.
Nous avons tous des désirs, les adultes compris. Nous avons tous le droit de rêver, c'est tout à fait permis!
''Distraire un enfant pour lui éviter un colère, ça n'est pas le ''gâter''. Un tout-petit n'a pas la même vision de la vie qu'un adulte, et l'impossibilité de faire ce qu'il veut peut lui causer un véritable chagrin. Quand il pique une colère, il ne fait pas de caprice: en réalité, il subit les effets de son immaturité. C'est à ses parents de se montrer compatissants et compréhensifs pour l'aider à gérer ses émotions.''
''Plutôt que de penser à des caprices, comprendre le besoin de son enfant qui cherche avant tout à grandir, nous dit Isabelle Filliozat. ''
Un beau vidéo illustrant bien ces propos:
http://www.aufeminin.com/
La science au service des parents Afficher la suite